samedi 31 mars 2007

Ma vie en vrac....

dimanche 25 mars 2007

Petite histoire

Deux petits enfants jouaient depuis déjà longtemps ensemble. Il y avait un petit garçon et une petite fille. Tous les jours la petite fille montait à une échelle pour aller cueillir des étoiles à son ami, défiant les lois de la gravité. Le petit garçon trouvait cela stupide et lui dit un jour d'abandonner cette expédition périlleuse. Un jour que la petite fille était agacée par l'attitude du petit garçon, il se baissa, saisi une motte de terre boueuse et lui jeta dans les yeux. Les particules de terre jaillirent dans les globes oculaires de la petite fille, elle tomba à la renverse et resta inanimée sur le sol. Le petit garçon quant à lui s'enfui en courant. Par chance deux brancardiers qui passaient par là trouvèrent la petite fille et l'amenèrent à l'hôpital car elle commençait à se vider de son sang. Avec beaucoup de soins intensifs la petite fille se remit lentement de cette aggression, mais elle restera à tout jamais aveugle.

Apprendre à lire entre les lignes n'est pas bien compliqué, il suffit juste d'y mettre du sien.

mardi 20 mars 2007

Vieille fille

J'me sens toute con. C'est vrai quoi j'ai passé 1h14 avec mon ex (sur son nom j'ai passé un coup de TiPeX, oui j'aime Grand Corps Malade et alors?). Et limite j'lai pas supplié pour qu'il raccroche. Mais pourtant j'ai plus aucun sentiment pour lui (et Pier t'es bien placé pour le savoir). J'sais pas c'est agréable de papoter avec lui, quoique c'est pas pareil qu'avec Pier (désolé mon chéri je te compare encore avec). J'sais pas c'est zarb. Toutefois cette personne (et non "individu", clin d'oeil à quelqu'un qui doit se reconnaître) m'a éclairé sur un point extrèment sombre: en fait j'suis "belle, cultivée et drôle". A la bonne heure! En fait je découvre ça de moi comme si c'était de quelqu'un d'autre qu'on parlait. Cependant ça a du bon, maintenant le prochain qui me dira ça je l'enverrais pas paître. Ca peut servir en fin de compte de savoir ça. C'est vrai quand ton gars te dis ça après t'avoir cassé du sucre sur la figure (pas sur le dos étant donné que c'était en face) t'y crois pas. Mais apparemment il le pensait. Bah écoute chère amie (PiTiT MoA s'adressant à Elodie pendue à ses mots), c'est une bonne nouvelle, grâce à ce gain d'information tu pourras enfin accepter des compliments. P'tèt même que tu pourras le crier partout autour de toi et le revendiquer. Mais non, t'es trop dure avec toi même et tu n'oseras même à y penser. La seule beauté que tu vois en toi c'est celle de ton âme. Et c'est le plus important. C'est vrai que certaines choses te font rire, notamment quand quelqu'un de confiance te dis que t'es sexy alors que tu l'es autant qu'une morue dans un sac à pommes de terres. Tu rigoles mais p'tèt que c'est vrai. Un jour viendra où un garçon te le montrera. Mais ce garçon n'est pas là et n'est pas prêt d'être à tes côtés. C'est sûr il te manque pas, t'as trop souffert, mais essaie quand même de t'ouvrir, tu ne peux qu'y gagner, marche pas à reculons et file vers l'onde colorée qui orne ton futur.

vendredi 16 mars 2007

Théorie de Cendrillon

"Un jour une pauvre femme rencontra un beau prince, ils tombèrent fous amoureux l'un de l'autre, vécurent heureux ensemble et eurent beaucoup d'enfants...."
Voilà le conte tout bête de base que chaque individu à entendu le soir avant de s'endormir. Or je vais tenter de démontrer que cette histoire est impossible grâce à la sociologie. Prêts? On y va.

D'abord la jeune femme est d'origine modeste, donc elle a un revenu nettement inférieur à celui du prince. D'après des études réalisées par l'INSEE, les couples se forment sur les lieux de travail, or le prince, comme c'est une histoire qui date de la noblesse, ne peut pas travailler, car à l'époque, les nobles avaient pour devoir de ne pas travailler et de se faire entretenir par les 99% de la population ormis le clergé.

Ensuite, la femme, si elle l'avait rencontré, aurait dû lui jeter des tomates fesandées à la figure car elle est une de ses serfs, elle travaille durement pour l'entretenir.

Admettons que cette femme soit soumise, belle et qu'elle l'ai rencontré. Elle ne peut pas se marier avec car à l'époque il n'y a aucune mobilisation sociale, surtout que cette pauvresse n'a aucun moyen d'acheter un titre de noblesse. Elle ne peut donc pas être princesse. De plus les mariages n'étaient pas des unions d'amours mais des alliances entre famille, c'est de l'homogamie pour être plus précise.

Par chance cette femme gagne au loto (ce qui est un énorme anacronisme) et arrive à se procurer un titre de noblesse de la part de Sa Majesté (impossible également, à moins qu'elle n'ait eu recours à la promotion canapé, notons bien qu'à l'époque les canapés n'existaient pas). Elle arrive donc, magré les obstacles sociaux, à se marier avec le prince. Il est prouvé sociologiquement qu'elle ne pourra pas s'intégrer totalement dans cet univers si différent de celui d'origine. Elle aura beau tenter de s'adapter (phénomène d'acculturation intense), sa culture sera tellement différente de celle de la "haute société", qu'elle ne pourra jamais vivre dans ces conditions. Et peut-être voudra t-elle se suicider, or la présence de l'Eglise était telle que désirer se supprimer donnait le droit à un aller simple pour l'enfer. La petite Cendrillon devra se mordre les doigts toute sa vie. Conclusion: Cendrillon ne peut en aucun cas se marier avec le prince, ce conte est totalement fondé sur des fantaisies des pires utopistes qu'il ait existé. N.B: Cette démonstration est également valable pour le commun des mortels, appelé aussi citoyen lambda avec les "pipoles" de la Jet Set, donc par pitié, arrêtez de croire au "prince charmant"!

mardi 13 mars 2007

"Les rois sont comme ces ouvriers habiles, qui, pour exécuter leurs ouvrages, se servent toujours des machines les plus simples." LETTRES PERSANES, Montesquieu.
Ah j'adore quand on fait une satire de la société. Ouais parfois ça sert les lectures cursives de français, pourtant on dirait pas.
Cependant à l'analyse des poèmes de Baudelaire, plus ça va, plus j'associe mes pensées au spleen, c'est dément ce poète à un tel pouvoir dans ses mots, une telle force dans sa plume... C'est vrai qu'à la première lecture, on peut songer qu'il n'y a rien, or ces textes recèlent de véritables trésors.

lundi 12 mars 2007

Trois pas en arrières....

C'est drôle, y'a quelques mois encore je pensais que j'étais quelqu'un de détestable, froid, égoïste, inapte à la vie en société, et j'avais perdu confiance en moi et "my self-esteem".
Depuis peu, j'ai tenté d'avoir une approche plus lointaine de ma ptite personne, j'ai frotté sévèrement la crasse qu'il y avait sur la fenêtre, et j'ai été éblouïe par ce puissant rayon de soleil qui a jailli. Bien évidemment j'suis pas parfaite, personne n'est pas parfait, je suis simplement moi avec "toutes mes qualitées et mes défauts". Et depuis que j'ai intériorisé cette idée j'me sens mieux. J'ai toujours encore un peu ce mépris vis-à-vis de moi, mais j'ai fait pas mal de progrès. Et tous les jours je me lève et j'me dit que j'arrive à animer de la simpatie, parfois même de l'admiration, et j'apprends que des gens tiennent à moi. C'est donc que je suis pas cette fille qui se comporte mal et que pas mal de gens peuvent pas blairer. Je suis tout simplement moi. J'ai pas besoin de jouer le rôle de quelqu'un d'autre, j'ai juste à vivre ma ptite vie et ça se passe très bien. Pour tout cela je remercie toutes les personnes que j'ai croisé sur mon chemin, qui m'ont pas mal aidé: Pierre, Sandy, Sébastien (si si c'est vrai), Florian, Lola, David.... Donc voilà maintenant je croque la vie à pleines dents et j'me sens super heureuse. Après une longue ascension sur une pente boueuse, on parvient toujours à atteindre le sommet de la montagne de la sérénité.

vendredi 9 mars 2007

1m65

Un soir quelqu'un m'a dit: "Regarde toujours devant toi quand tu marches, et pas derrière, sinon tu te prendras un poteau".
Cette image pour désigner mes problèmes avec le passé me sert bien. Et pis du coup, j'essaie d'être bien dans mes baskets, dans mes fringues, de me faire plaisir. Enfin de compte quand je réfléchis bien, c'est moi qui gagne dans l'affaire, j'suis libre comme le vent, j'aime me promener dans les rues toute seule les cheveux au vent. Même quand j'suis toute seule, bah j'me décourage pas. En fait ça vient de ma rage. Quand t'as trop souffert t'acquiers une remarquable niaque qui te permet de vaincre tous les obstacles qui se trouvent sur ton chemin. Et pis c'est avec cette rage au ventre que je vis ma vie tranquille, loin de tout. D'un côté j'suis contente de plus pouvoir le voir, ça me fait du bien. Lui parler c'est vrai y'a pas trop d'intérêt, il s'en fou autant que moi j'm'en fous. On est hypocrite l'un avec l'autre.... Enfin bref, moi j'aime être comme je suis, et quelqu'un répare tous les pots qu'il a cassé. Merci Pierre^^

mercredi 7 mars 2007

Pour toi pitit Pier

"Petite Marie" de Francis Cabrel est le support intrumental.
Mon petit mari
Mon petit mari,
Je parle de toi,
Parce qu'avec tes tous petits doigts, ta petite souris,
Tu as versé sur ma vie des milliers de roses.
Mon petit mari,
Je me bats pour toi,
Pour que dans dix mille ans de ça,
On se retrouve en amis sous un ciel très joli dans ta ville rose.
Tu viens du ciel et mon dans mon sommeil je parle que de toi,
Un musicien qui fait jouer tes mains avec tant de joie.
De notre amour plus bleu que le ciel autour...
Mon petit mari,
Je vis à Paris
Mais j'serais toujours là pour toi
Même dans la nuit froide
On fera une ballade
Tous seuls rien que toi et moi
Mon petit mari
Tu sais que la vie
Est toujours bien pleine d'effroi:
Quand j'ai mal au bide,
Ton air drôle de Candide
Me fais trop rire aux éclats.
Tu viens du ciel et mon dans mon sommeil je parle que de toi,
Un musicien qui fait jouer tes mains avec tant de joie.
De notre amour plus bleu que le ciel autour...
Dans la pénombre, à la longue vue
Mon petit mari me vois-tu?
Je n'attends plus que toi pour partir...
Dans la pénombre, à la longue vue
Mon ptit mari me vois-tu?
Je n'attends plus que toi pour partir...
Tu viens du ciel et mon dans mon sommeil je parle que de toi,
Un musicien qui fait jouer tes mains avec tant de joie.
De notre amour plus bleu que le ciel autour....
Just for you...

lundi 5 mars 2007

Sociologie quand tu nous tiens...

Alors là, franchement, que ferais-je sans socio? Mais je serais malheureuse! Nan mais c'est vrai quoi! Aujourd'hui j'ai "intériorisé" et je me suis "approprié" un nouveau terme: irrationnel. Ouais je kiffe ce mot. Si t'es un individu rationnel, tu consommes de manière à satisfaire pleinement et le plus succintement possible ton désir. Si t'es un individu irrationnel, tu fais un truc complètement contradictoire aux dures lois de l'économie du système néo-classique. T'as rien compris? Rhaaa pas grave, j'crois pas que ce soit un truc vital pour ton p'tit être ;]. En tous cas, j'crois bien que je connais quelqu'un qui est un individu totalement irrationnel. Cependant il faut prendre en compte le facteur "culture", car en effet selon les normes et les valeurs de l'observateur, la rationnalité peut diverger. C'est terriblement fascinant. Après moulte réflexion j'en viens à la conclusion que l'être dont je parle est, selon mes normes et mes valeurs inculquées durant mon processus de socialisation primaire, à savoir pendant mon enfance et selon celles que j'ai moi-même apprises durant mes longues périodes d'acculturation au sein de nouvelles communautés et de nouveaux agents socialisateurs, un être irrationnel. En effet ce dernier consomme d'une manière irrémédiablement irrationnelle certaines choses. De même il a parfois une attitude que je qualifirais de "déviante". Une fois de plus ce n'est qu'une question de culture. Or si l'on en juge la culture commune, notre culture commune à nous les Français, oui j'affirme que cet être n'a pas la conduite attendue par tous les membres de cette société. A celà j'ajouterais que l'échelle de la société peut dépendre de beaucoup de la focalisation par laquelle on regarde la chose, mais je ne m'étendrais pas plus sur le sujet. Petite précision: si tu lis ça et que t'as mal à la tête, c'est normal, c'est en forgeant que l'on devient forgeron!

samedi 3 mars 2007

Retour de vacances...

Voilà, ou plutôt me revoilà. En effet je reviens de mes magnifiques vacances dans les Vosges. Alors en un mot je peux résumer cette "spendide" semaine: pluie. Bah oui il fallait bien que la seule semaine de ma vie où je pars faire du ski il n'y ai pas un flacon sur les pistes! De plus la quasi totalité du temps il pleuvait comme vache qui pisse... Donc vive les ptites visites dans les musées.... Mais aussi dites moi, même en plein désespoir, n'auriez-vous jamais la présence d'esprit d'aller visiter des mines? Pitié je vous en supplie, n'y allez jamais, ou alors en été, rien qu'en été. Parce que j'y suis arrivée sèche, j'en suis ressortie trempée et transie de froid. Enfin bref le seul avantage était la télé où j'ai pu jouir des chaînes du satellite en allemand! Donc voilà je pars une semaine dans la montagne, que fais-je? J'apprends plus de vocabulaire dans ma langue favorite. Simpa les vacances!